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lundi 21 décembre 2009

Tokyo Ska Paradise Orchestra - mekureta orange

Tokyo Ska Paradise Orchestra (Wikipédia)

Tokyo Ska Paradise Orchestra (en japonais : 東京スカパラダイスオーケストラ) est un groupe de ska-jazz japonais (aussi appelé TSPO ou ska para).

Il fut formé en 1985, en regroupant des amis de lycée par Asa-Chang, qui quittera le groupe en 1993. Le groupe a changé de nombreuses fois de membres, jusqu'à atteindre une forme plus stable. Les musiciens suivants en représentent le noyau dur : Oki Yuichi, Gamo, Kawakami Tsuyoshi, Yanaka Atushi et Hiyamuta Tatsuyuki.

Ce groupe fait preuve d'une performance accrue au niveau de la musique ska contemporaine.

Drunksouls- On verra plus tard

  

Massilia Sound System - Ma ville est malade

Massilia Sound System - A l'agonie

Ragga ( Wikipédia)

Le Ragga, abréviation de ragamuffin: ( "va-nu-pieds" , "galopin".), est un genre musical issu du mouvement dancehall reggae et apparu en Jamaïque à la fin des années 1980, caractérisé par une diction répétitive rappelant les toasters.

En argot jamaïcain, un petit « glandeur » et, par extension, un style de vie marginal, une façon d'être et de se comporter : un débrouillard qui galère mais qui restera honnête jusqu'au bout et fera tout pour s'en sortir sans jamais trahir personne.

Ce terme désigne donc à la fois une catégorie d'individu et un genre musical. Les « raggamuffin » jamaïcains autoproduisent leurs disques où ils commentent l'actualité, et les vendent de ville en ville. La foule se rassemble autour du sound system, la sono où le DJ s'exprime sur la musique du disque proposé à la vente, dans une diction qui peut parfois être ultra-rapide.

Le ragga comprend deux sous-catégories complémentaires : le slackness, aux textes paillards, voir sexistes, et le lover, plus romantique et pacifique.

Histoire

Apparu à Londres à la fin des années 1980, il est issu de l'héritage du style vocal laissé par les vieux Djs "roots", plus parlé que chanté (U Roy, King Stitch), mais surtout par les Djs Rub-a-Dub comme Yellowman, Lone Ranger ou d’autres qui juste avant l’apparition de la musique digitale font déjà preuve d’une manière de chanter typique, proche des consonances hip hop et se démarquant du style « singer » (chanteur) plus mélodieux.

Dès 85, La révolution digitale s’amorce via le producteur Loyd « King Jammy » James qui crée son riddim Sleng Teng (instrumental) à partir uniquement d'une boite à rythme, synthétiseur et autres outils laissant peu de place aux musiciens.

De nombreuses expérimentations voient le jour et principalement à travers la création de rythmiques plus rapides (riddim « bogle ») qui se détachent des rythmiques digitales mais plus « roots ».

C’est à partir de cette période que toute une génération de chanteurs représentatifs du style raggamuffin va tenir la tête de l’affiche en Jamaïque. Ils sont généralement issus de la fin de l’époque Rub a Dub comme Papa San, Stitchie, Nardo Ranks et s’illustrent à la fois en studio et en sound systems sur des grosses sessions digitales.

Ce style restera donc marqué de son empreinte comme un style musical dansant mais reflétant la réalité jamaïquaine dans son intégralité. On y trouve des thématiques sociales (conscious), sexuelles (slack) ou encore bien d’autres.

Le style ouvrira donc la voie au style « dancehall » actuel représenté par des artistes comme Sean Paul, entre autres. Précison supplémentaire, contrairement à une idée reçue le "reggae dancehall" précède le raggamuffin. le reggae dancehall est apparu à la fin des années 60 lorsque l'on a augmenté la vitesse des rythmiques reggae. Il s'agissait de la variante festive du reggae, celle qui était jouée dans des aires de danse (les dancehall). Ainsi , appelé un temps "rud-a-dub", puis raggamuffin dans les années 80-90. Ensuite par surprenant "retour aux sources", il a repris le nom de "dancehall" que beaucoup à tort considèrent comme un style né récemment.

Aujourd'hui, des figures telles que Massilia Sound System, Pierpoljak, Raggasonic, les Voleurs de Poules, Saï Saï, Yaniss Odua, Féfé Typical, Nuttea, Keefaz incarnent ce style sur la scène française métropolitaine, de l'autre côté de l'Atlantique aux Antilles, Karukera Sound System, Admiral T, Daly et Tiwony, pour les jamaïcains, on peut citer notamment Elephant Man, Beenie Man, Buju Banton…

The Specials - Do The Dog

The Specials - Why

The Specials & Desmond Dekker- Jamaica Ska

Hepcat - Prison of love

The Aggrolites - Reggae Hit L.A

The Slackers (Wikipédia)

Les Slackers est un groupe de ska new-yorkais formé à Brooklyn en 1991. Leur musique est également teintée de blues, de garage, de rocksteady et de reggae. Le groupe a donné des centaines de concerts aux Etats-Unis, en Europe, au Japon ainsi qu'au Brésil. Ils ont participé au Montreal Jazz Festival en 2000, Printemps de Bourges en 2001, ou bien encore au Festival de Dour en 2002.

The Slackers - Wanted Man

Two Tone Club (Wikipédia)

Two Tone Club est un groupe de ska français originaire de Montbéliard (Doubs) composé de 8 musiciens.

Ils pratiquent du ska Two-Tone, du rocksteady et du skinhead reggae à la manière des swings des années 1960, s'inspirant du early reggae aux sons typiques de la vague anglaise Two-Tone des années 1980.

Le groupe a effectué plus de 300 concerts à travers l'Europe et a joué dans de nombreux festivals français et européens dont les festivals Eurockéennes, Artefacts, Dutchska fest, Posdam ska fest, etc. Two Tone Club s'est forgé au fil de ces concerts une réputation de groupe de scène.

Madness (Wikipédia)

Madness (folie en français) est un groupe britannique de la vague Two-Tone, qui a fait connaître le ska au grand public au tout début des années 1980, avec d'autres groupes comme The Specials, The Selecter, Bad Manners ou The Beat. Madness est à l'origine du nutty sound, sorte de marque de fabrique du groupe.
Histoire

En 1976, Mike Barson (« Barso »), Chris « Chrissy Boy » Foreman, Lee « Kix » Thompson et Chas Smash (de son vrai nom Cathal Smith), forment un groupe de ska appelé « The Invaders ». En janvier 1979, après l'arrivée de Graham « Suggs » McPherson, Mark Bedford et Dan Woodgate, ils adopteront le nom de Madness, en hommage à une chanson de 1961 de Prince Buster : « Madness (is gladness) ».

Leur premier simple est un autre hommage à Prince Buster, intitulé The Prince sur le label Two-Tone. Madness quitte ce label pour Stiff Records et enregistre une autre reprise de Prince Buster, un titre situé en face B du 45 tours « Al Capone » de l'artiste jamaïcain et intitulé One Step Beyond.

Dans la foulée, Madness enregistre son premier album, intitulé également One Step Beyond..., dont est extrait My Girl, le troisième simple du groupe.

Madness, contrairement aux autres groupes Two-Tone comme The Selecter, The Beat et bien sûr The Specials, était composé exclusivement de musiciens blancs. Leur discours était par ailleurs moins politisé et c'est probablement pour ces raisons que des membres du National Front britannique - auxquels on assimilera d'ailleurs abusivement l'ensemble du mouvement skinhead - jetèrent leur dévolu sur Madness. L'affaire, abondamment relayée par la presse, sera à l'origine du titre Don't quote me on that, sur le mini-album Work, Rest and Play.

Fin 1983, Mike Barson, qui regrette que le groupe s’oriente vers quelque chose de plus Pop, quitte le groupe et part vivre en Hollande. C'est le début d'une période en demi-teinte pour le groupe, qui finit par se séparer en septembre 1986 après la sortie de « Mad not Mad ». L'album très pop, loin des sonorités enjouées des débuts, est au contraire assez nostalgique. Les critiques britanniques titrent "Mad not bad". Il est vrai que l'on note beaucoup de maturité dans cet album tant au niveau des textes que de la musique.

En 1988, le groupe se reforme brièvement sous le nom The Madness, avec Chris Foreman, Lee Thompson, Chas Smash, et Suggs, auxquels viennent s'ajouter Jerry Dammers (ex Specials, claviers), Simon Phillips (batterie), Bruce Thomas (guitare basse), et Steve Nieve (claviers). The Madness enregistrera deux simples ("I pronounce you" et "What's that ?") ainsi qu'un album intitulé The Madness.

Suite à cela chacun continue son chemin sans le groupe : Mark Bedford travaille en qualité de designer graphique, Chas Smash travaille pour Go!record, Woody devient le batteur du groupe "voice of the beehive". Lee Thompson et Chris Foreman forment les « nutty boys » et sortent un album intitulé "Crunch", qui deviendra le nom du groupe plus tard. Suggs tente une carrière solo avec un premier album en 1995 "the lone ranger" composé avec l'aide de Mike Barson.

En 1992, à l'occasion de la sortie de la compilation Divine Madness, le groupe se retrouve pour des concerts au Finsbury Park en 1992, 1994, 1996 et 1998, ainsi qu'à Londres et autres villes britanniques.

En 1999, le groupe complet (avec le retour de Mike Barson) sort un nouvel Album : "Wonderful". Un album de Pop britannique dans la veine pop des derniers disques du groupe, il marque aussi le retour du Ska (avec une chanson « The communicator » écrite par Smith). On retrouve également sur ce disque Ian Dury (auteur de Sex & Drugs & Rock n’Roll mort entre temps) qui chante avec eux sur la chanson « Drip fed fred ».

En 2004, le groupe se reforme encore une fois avec pour nom de scène « The dangermen » faisant de petites scènes londoniennes pour des reprises à la sauce ska. Le The Dangermen Sessions Vol. 1 ayant bien fonctionné en 2005 (certainement grâce à une campagne publicitaire importante jamais vue en France autour de ce groupe) il est plus que probable qu’un volume 2 voit un jour le jour. Mais toujours rien en vue.

En 2006, en octobre, le groupe lance sa page sur "Myspace" ainsi que sa nouvelle composition "sorry", dont le single se classera dans le top 25 anglais. En même temps c'est le retour confirmé de Chris Foreman qui avait pourtant quitté le groupe sur cette phrase "the petty time-consuming bollocks going on in the band".

Depuis la sortie de l'album "Dangermen Sessions" en 2005 et le retour de Chris foreman, le groupe travaille sur son nouvel album "The liberty Of Norton Folgate". Ce concept album a pour thème Londres. Entre 2006 et 2008, 23 morceaux ont été enregistrés pour ce disque. Un premier single, « NW5 » s'est classé début 2008 dans le top 25 des charts anglais.

Produit au Toe rag par Clive langer et Liam Watson, The Liberty Of Norton Folgate sort en mai 2009.

Madness - One Step Beyond

Skatalites- Guns of Navarone

The Skatalites (wikipédia)




Formé en 1964, The Skatalites est un groupe de musique originaire de Jamaïque. Ils ont joué un rôle important dans la création et la popularisation du ska.

Histoire

Les membres du groupe se sont connus en jouant dans les orchestres jazz de Baba Motta, et de Clue J. & his Blue Basters, le groupe studio leader de l'époque. Avant de devenir les Skatalites, le groupe a joué sous le nom des « Sheiks » en 1962, des « Cavaliers » en 1963 puis de « Studio One Band ». Le nom « Skatalites » est né de l'actualité de l'époque et fut proposé comme un jeu de mot ayant rapport avec le lancement des satellites autour de la Terre.

Leur musique plaît très rapidement, et leur premier disque Ska Authentic sera un des premiers succès du label, et contribuera à lancer l'industrie du disque en Jamaïque. Don Drummond écrira la plupart des morceaux (plus de 200 en 1964 !). Le titre Man in the Street sera classé au Top 10 britannique. Considéré comme un des meilleurs trombonistes jazz au monde, il est très populaire, et tiendra le rôle de leader qu'il partage avec Tommy Mc Cook, connu pour sa forte personnalité. La Jamaïque était à l'époque en pleine quête d'identité musicale, et les Skatalites tombèrent à pic pour lancer celle-ci, vu que leur son était nouveau et 100 % jamaïcain, ce qui a évidemment fortement contribué à leur succès. La Jamaïque avait trouvé le son jamaïcain : le ska. Identité qui ne l'a toujours pas quittée : bien que le reggae et le ragga, entre autres, soit aujourd'hui très présents, tous les Jamaïcains savent que leur musique vient du ska, et que celui-ci vient en grande partie des Skatalites. De plus, ceux-ci participent à tous les enregistrement de Studio One, en tant que backing band, avec de nombreux artistes tels que Prince Buster.

L'avenir s'annonce prometteur pour les huit musiciens phares de l'île. Cependant, le 1er janvier 1965, Don Drummond est emprisonné pour le meurtre de sa compagne, Anita « Margarita » Mahfood, danseuse de cabaret que l'on a pu entendre sur Woman a Come, qu'il a poignardée lors d'une dispute. Il sera interné à l'asile de Bellevue. Ajouté à cela les rivalités entre Tommy Mc Cook et Roland Alphonso, ainsi que les tendances alcooliques de Lloyd Brevett, et le groupe se meurt. Ils donnèrent leur dernier concert en août 1965. Deux nouvelles formations voient le jour : les Soul Brothers, rebaptisés par la suite Soul Vendors avec Jackie Mittoo et Roland Alphonso, produit par Studio One, et les Supersonics, menés par Tommy Mc Cook.

Les Skatalites sont morts. Jusqu'en 1983, où le regroupe se reforme pour un concert en juillet au festival Reggae Sunsplash, sans Don Drummond (il se suicide le 6 mai 1969 à l'âge de 37 ans dans son asile). Puis, devant le succès colossal, la formation perdure. Il s'ensuit une tournée, et un disque, Return of the Big Guns, sort en avril 1984. Jusqu'en 1990, les sept membres originaux tournent (Tommy McCook, Roland Alphonso, Lester Sterling, Johnny Moore, Jackie Mittoo, Lloyd Brevett et Lloyd Knibb). Le 16 décembre 1990, Jackie Mittoo meurt à la suite d'un cancer. Et avec lui partent ses talents de pianiste, compositeur et arrangeur. De 1991 à 1993, le groupe fait sa première « vraie » tournée internationale, joue pour la première fois en Europe. En 1995, Hi-Bop Ska est nomminé aux Grammy Awards comme meilleur album reggae, puis en 1997 avec Greetings from Skamania. L'excellent album Ball of Fire, une merveille du ska, sort en 1997.

Le groupe subit ensuite deux coups durs en 1998, ce qui met fin à la composition originale du groupe : Tommy Mc Cook meurt le 5 mai, puis Roland Alphonso s'écroule sur scène, après avoir fini un solo sur Eastern Standard Time. Il décède lui aussi une dizaine de jours plus tard, le 16 novembre.


Depuis, le groupe tourne toujours, il a sorti en 2002 From Paris With Love, album enregistré en décembre 2001 au studio Davout à Paris. Les membres ayant enregistrés cet album sont: Lloyd Brevett, Lloyd Knib, Lester Sterling, Doreen Shaffer, Johnny « Dizzy » Moore, Cedric "Im" Brooks, Will Clark, Devon James et Ken Stewart. A la suite de cet album Johnny « Dizzy » Moore (membre fondateur) quitte le groupe et décide de poursuivre sa carrière avec les Jamaica All Stars.

En 2003, le groupe revient avec un album Live enregistré à Bruxelles, Roots Party.

En 2006, l'album The Skatalites In Orbit sort, autre live enregistré les 23 et 24 septembre 2005 à L'armenio teatro à Buenos Aires en Argentine avec comme membres Val Douglas (nouveau bassiste en remplacement de Lloyd Brevett), Lloyd Knibb, Lester "Ska" Sterling, Doreen Shaffer, Kevin Batchelor, Karl "Cannonball" Bryan, Vin Gordon, Devon James et Ken Stewart.

Enfin en avril 2007, le groupe enregistre un album studio en Australie au studio 301 à Byron Bay avec la même formation que le l'album live en Argentine.


Du 30 octobre au 1 décembre 2007 le groupe était en tournée en Europe, avec plus de 30 dates de concert et 15 pays traversés.

Du 18 Avril au 26 Mai 2008 les Skatalites étaient de nouveau en tournée. Cette tournée de 30 dates leur a fait traverser 13 pays avec notamment la Russie, la Suède, la Finlande, le Danemark ou encore Israël, plus exactement Tel Aviv les 21 et 22 Mai...

Enfin du 11 novembre 2008 au 18 décembre 2008 ils étaient encore sur les routes Européennes pour 32 dates et 10 pays traversés avec une escale en France du 14 au 22 novembre. C'est au cours de cette tournée que le public Européen a pu découvrir un nouveau tromboniste au sein du groupe: Andrea Murchison, un Américain qui remplace définitivement Vin Gordon (aka Don Drummond Jr.)


Leurs prochaines dates en France, auront lieu au début du mois de juillet 2009 à l'occasion du 45ème anniversaire du groupe !

Cependant lors de ces concerts, les Européens pourront constater que la formation Skatalites a encore évolué Alexis Rivera Falú prend la place de Ken Stewart au clavier.